Cuisine et diplomatie : quand les plats africains s’invitent aux sommets internationaux.

La diplomatie ne se joue plus uniquement autour des micros et des déclarations politiques. Désormais, elle s’invite aussi à table. Ces dernières années, de plus en plus de sommets internationaux intègrent la gastronomie africaine dans leurs banquets officiels, transformant le plat traditionnel en un outil de soft power redoutablement efficace.

Thiéboudiène

Du thiéboudiène sénégalais au foufou sauce graine ivoirien, en passant par le injera éthiopien, ces plats racontent des histoires, reflètent des cultures, et créent des ponts bien au-delà des discours. En proposant une expérience culinaire authentique, certains chefs africains deviennent eux-mêmes des ambassadeurs de leur pays.

Cette tendance illustre une réalité : la gastronomie est un vecteur d’influence culturelle et identitaire, capable de faire rayonner une nation bien au-delà de ses frontières. Elle permet aussi de valoriser les produits locaux, les savoir-faire ancestraux et de faire dialoguer les cultures autrement.

Aujourd’hui, les États africains comprennent de plus en plus que "bien manger, c’est aussi bien représenter". La cuisine devient alors une forme subtile de diplomatie, conviviale et stratégique à la fois.

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