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Les nouvelles tendances en food photography dans la cuisine africaine.

La cuisine africaine, riche en couleurs, textures et saveurs, inspire de plus en plus les photographes culinaires à travers le monde. Avec l’essor des réseaux sociaux et des blogs gastronomiques, la food photography mettant en valeur les plats africains évolue et se modernise. Découvrez les tendances qui dominent actuellement ce domaine et comment elles subliment les mets du continent.

food photography
Food photography

1. Le retour aux sources : Authenticité et naturel:

Contrairement aux photos très stylisées et retouchées, une tendance forte aujourd’hui est de capturer l’authenticité des plats africains dans leur environnement naturel.

  • Arrière-plans organiques : Planches en bois brut, tissus wax, ou vaisselle artisanale en terre cuite pour rappeler les traditions.

  • Lumière naturelle : Privilégier un éclairage doux et chaud pour mettre en valeur les couleurs vives des ingrédients (comme le rouge du poulet yassa ou le vert des feuilles de ndolé).

  • Scènes de préparation : Montrer les mains en train de pétrir, de verser une sauce ou de décorer un plat pour une immersion totale.


2. Les couleurs vibrantes et les contrastes audacieux:

Rougial
Rougial

La cuisine africaine regorge de teintes éclatantes, et les photographes jouent avec ces palettes pour créer des images percutantes.

  • Jeux de contrastes : Un riz blanc sur une assiette noire, un poisson braisé doré accompagné de légumes verts éclatants.

  • Sauces et textures : Les coulures de sauce arachide, l’onctuosité d’un mafé ou les éclats croustillants d’un alloco sont mis en avant.

  • Éléments frais et bruts : Des herbes fraîches, des épices non moulues (grains de poivre, clous de girofle) ou des fruits entiers apportent du réalisme.


3. Le storytelling culinaire : Raconter une histoire:

Thiéboudienne
Thiéboudienne

Au-delà de l’assiette, la tendance est de raconter une histoire à travers l’image.

  • Mise en scène culturelle : Une table de fête avec du thiéboudienne sénégalais, des verres de bissap et des boubous colorés en arrière-plan.

  • Inclusion humaine : Des sourires, des mains qui partagent le repas, des gestes de cuisine traditionnelle (comme le pilage du fufu).

  • Voyage sensoriel : Une photo qui évoque la chaleur des grillades, le fumé d’un poisson braisé ou le croustillant d’un beignet africain.


4. Les prises de vue audacieuses : Angles et compositions créatives:

Exit les photos classiques en plongée ! Les nouvelles approches incluent :

  • Vue à hauteur d’assiette (flat lay) pour les plats comme le bobotie sud-africain ou les tapas africaines.

  • Macrophotographie pour capturer les détails des épices, la texture du garba ivoirien ou les bulles d’un chapman nigérian.

  • Mouvement et action : Une louche qui verse une sauce, une main qui saupoudre du sucre sur des puff-puff, des feuilles de bananier qui emballent un plat.


5. L’influence des réseaux sociaux : Formats et styles adaptés:

Avec Instagram, TikTok et Pinterest, les formats évoluent :

  • Reels et vidéos courtes : Des tutos accélérés de préparation, des zooms sur les textures.

  • Carrousels éducatifs : Avant/après cuisson, comparaison des ingrédients bruts vs transformés.

  • Hashtags engagés : #AfroFoodPorn, #AfricanCuisine, #SaveursAfricaines pour une meilleure visibilité.


Une cuisine qui s’expose avec fierté:

La food photography africaine n’a jamais été aussi dynamique, mélangeant tradition et modernité pour célébrer la diversité culinaire du continent. Que vous soyez un photographe professionnel ou un amateur, l’essentiel est de capturer l’âme des plats et de partager cette richesse avec le monde.


📸 Et vous, quelle est votre astuce pour photographier les plats africains ? Partagez vos clichés avec #AfroCuisinePhoto !


Portrait du chef:

Alexandre
Alexandre

Alexandre Bella-Ola est né au Cameroun. Son père est cuisinier et maître d’hôtel. Comédien de formation, il suit des études de théâtre à la Sorbonne et au Conservatoire d’art dramatique de Paris avant de se mettre lui-même à la cuisine et d’ouvrir un restaurant à Montreuil en 1995, le « Rio dos Camaraos » ou « Rivière des Crevettes » en portugais, nom d’origine du Cameroun. C’est un restaurant de cuisine panafricaine, avec au menu les grands classiques des cuisines d’Afrique.

Il est l’auteur de deux ouvrages culinaires : « Cuisine actuelle de l’Afrique noire » (2012) et « La Cuisine de Moussa » (2010).


Retrouvez vos recettes préférées dans l'application Afrocuisine.


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